Ce qui nous caractérise, ce qui nous différencie…

Notre organisation se veut loyale, tant à l’égard de l’employeur que des autres représentants syndicaux. Et à ce titre, nous pourrions être étiquetés « jusqu’auboutistes du dialogue ». Tant qu’une porte reste ouverte, vers un possible compromis, nous estimons qu’il est de notre responsabilité de nous y investir.

Personne n’a rien à gagner dans un conflit ouvert qui débouche immanquablement sur des actions de grève, qui n’ont pour effet que de stigmatiser les positions. Cela génère des coûts, probablement même plus importants côté syndical que du côté employeur, qui peut réaliser du coup une belle économie sur la masse salariale.

Force est de constater que le Front commun mène encore très souvent son action syndicale sur le plan idéologique : la grève pour la grève en quelque sorte… Cette attitude manque cruellement de réalisme et de bon sens.

Les 10 jours de grèves de mai 2016 ont malheureusement lourdement pénalisé les voyageurs et les cheminots eux-mêmes, pour un résultat côté syndical, somme toutes, très peu glorieux. Nous n’avions pas été conviés à ces négociations, mais nous avons acquis la conviction qu’il y avait la place pour un vrai dialogue, une vraie négociation si notre voix avait pu être entendue !

Trois organisations syndicales représentatives

Depuis octobre 2016, nous siégeons dans tous les organes paritaires nationaux et participons donc activement au dialogue social. Nos détracteurs estiment que nous ne devons notre entrée dans les organes qu’à un prétendu régime de faveur du gouvernement libéral. C’est oublier que cette démarche avait été initiée en mai 2014, sous le gouvernement Di Rupo, puisque c’est à ce moment que nous avons pu décrocher notre siège à la Commission Paritaire Nationale.

Les Elections sociales de 2018 devront en plus nous permettre de siéger dans les organes paritaires régionaux. Nous sommes soutenus dans nos démarches par les différents secteurs du SLFP, ainsi que par la CGSLB.

Déterminés quand il le faut

Nos détracteurs ont vite fait par conséquent de taxer notre organisation de « syndicat du patron ». Nous sommes persuadés que notre approche par le dialogue nous permet d’engranger davantage de résultats et d’avancées pour les cheminots qu’en s’inscrivant systématiquement dans un rapport de force avec l’employeur.

Ce qui fait aussi notre force, c’est d’être déterminés sur des projets emblématiques comme le projet « One Man Car », qui consisterait à supprimer l’accompagnateur de train sur certaines lignes, le maintien de l’unicité du Statut du personnel, les réductions d’effectif envisagées par Infrabel à l’horizon 2020, etc.

Droit de grève, droit au travail...

Le droit de grève est un droit fondamental, qui doit rester inviolable. Mais nous pensons que la liberté de chacun s’arrête où commence celle de son voisin… Il ne peut pour nous y avoir d’atteinte au droit de grève s’il est couplé en même temps au droit au travail !! Laisser à chacun de nos affiliés la liberté d’avoir sa propre opinion, c’est essentiel et fondamental.

La liberté de chacun s’arrête où commence celle de son voisin…

La grève, doit pouvoir avoir lieu, comme recours ultime, lorsque toutes les voies de négociation ont été épuisées. Un préavis doit alors être déposé dans les règles et dans les délais. Dans ce cas de figure, la grève est totale et le réseau est en général paralysé. La majorité des voyageurs informés au préalable prennent leurs dispositions et s’en trouvent finalement peu pénalisés.

Ce que les voyageurs déplorent le plus, ce sont les grèves sauvages, non annoncées, tournantes par régions. Les organisations devraient avoir le courage de condamner ce type de grèves, parce qu’elles ne respectent pas la convention que les organisations syndicales majoritaires ont-elles-mêmes signé avec l’employeur.

Par conséquent, un droit de grève exercé dans les règles prescrites, c’est le meilleur moyen de rendre inutile le projet de service minimum. Pour la sécurité des voyageurs, et pour les conflits qu’il générerait avec l’accompagnateur de train, nous estimons que le service minimum est impraticable  en service intérieur.

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